Présentation des pôles
Évolution de Saint Nicolas : Né au XIXème siècle dans un environnement qui allait devenir le cœur de l’industrie aéronautique et automobile française, La Salle-Saint Nicolas s’est bien sûr doté très tôt d’un atelier de formation à la « petite mécanique » et est toujours partenaire aujourd’hui d’un groupe comme Renault.
Le renchérissement des terrains a cependant repoussé de plus en plus en périphérie les grandes industries et aujourd’hui Issy-les-Moulineaux est devenue une importante ville tertiaire, la plus connectée de France, avec 60 000 emplois dans le numérique pour une population de 65 000 habitants. Pour rester en phase avec le milieu local, Saint Nicolas a fermé sa filière Productique pour aller vers des formations plus généralistes avec un plus haut degré de qualification et a investi le secteur de la Sécurité qui fait beaucoup appel désormais au Numérique.
Se sont ouverts progressivement :
- Un baccalauréat professionnel Maintenance des Équipements Industriels
- Des CAP et baccalauréat professionnel, Maintenance des Véhicules, Carrosserie et Peinture
- Un CAP et un baccalauréat Professionnel Métiers de la Sécurité
- Un baccalauréat technologique STI 2D ( Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable) options ITEC (Innovation Technologique et Écoconception), SIN (Système d’Information et Numérique)
- Un baccalauréat Scientifique S – SI (Sciences de l’Ingénieur)
- Un BTS Technico-commercial
- Un BTS Maintenance des Véhicules
- Un BTS Assistant de Manager en Entreprise de Sécurité
- Un BTS Systèmes Numériques (en projet avec l’ISEP, le Lycée Carcado-Saisseval et la Catho de Paris) comme base d’un Master Numérique, Robotique et Autonomie.
Évolution des Métiers
Au cours de vingt dernières années, les métiers se sont décloisonnés. Au niveau des secteurs, le numérique, la connectique, la robotique et les automatismes ont envahi l’Automobile et la Sécurité. Au niveau des ressources humaines, l’agent de production doit pouvoir comprendre les décisions de l’ingénieur ou du responsable de site. La spécialisation est indispensable mais la transversalité le devient tout autant. Va de pair avec cette complexité, une élévation régulière du niveau de compétences.
C’est donc naturellement que les formations se sont adaptées. Du CAP à Bac +2 et bientôt Bac+3 et Bac+5, l’approche tient désormais de la même logique. L’approfondissement et les degrés d’exigence restent en revanche de niveaux très différents et hiérarchisés. Les lieux de formation se sont géographiquement réorganisés. Ainsi le nouveau plateau Numérique-Sciences de l’Ingénieur de l’établissement a-t-il été positionné entre l’atelier automobile, celui de la Maintenance Industrielle et l’espace Sécurité, les liens entre ces quatre secteurs étant désormais permanents. Les ressources humaines ont bien sûr suivi la même évolution et les professeurs sont désormais appelés à échanger de manière approfondie autour de projets pilotés par des équipes d’élèves.
À partir de compétences et d’équipements épars, un véritable pôle de formation aux services du Numérique, de l’Automobile, de la Sécurité et de l’Ingénieur s’est consolidé au sein de l’établissement et en constitue un atout important de progression et de développement, d’autant que pour répondre aux besoins des jeunes et des entreprises, les modes de formation ont été diversifiés et vont du statut classique sous contrat d’association avec l’Éducation Nationale, au Contrat de Professionnalisation en Formation Continue, en passant par l’Apprentissage.